ENQUÊTE | Les incendies qui ont ravagé une partie des forêts françaises cet été ont révélé au grand public que nombre d’entre elles étaient devenues des usines à bois. Face à l’emprise de la monoculture de résineux, des alternatives se mettent en place, soutenues par des penseurs du vivant qui réactivent la dimension mythique de la forêt primaire.
Des groupements forestiers, comme celui du Chat sauvage, dans le Morvan, ou de Lu Picatau, dans le Limousin, rachètent des parcelles, gèrent et protègent l’équilibre des forêts contre l’exploitation intensive et la croissance exponentielle des résineux. Des luttes s’organisent...